Critiques × 5 – Épisode 7

Possessions – Éric Guirado – 2012
27/01/2012
Adaptation de l’affaire Flactif, le film nous raconte comment un Ch’ti un peu soupe-au-lait pète les plombs et dézingue son propriétaire ainsi que toute sa famille.
Le fait divers n’est pas des plus passionnants, mais l’interprétation de Julie DepardieuLucien Jean-Baptiste, Alexandra Lamy et surtout de Jérémie Renier vaut le détour.

Verdict : 

 

La vérité si je mens ! – Thomas Gilou – 1997
28/01/2012
Grand classique de la comédie française, ce film nous conte l’histoire de Richard Anconina, un goy (si, si ! quel talent de comédien !) qui tente de percer dans le Sentier.
Malheureusement, le film n’a pas très bien vieilli, et même s’il comporte quelques scènes assez hilarantes, l’ensemble est assez mou.

Verdict : 

 

La vérité si je mens ! 2 – Thomas Gilou – 2000
29/01/2012
On prend les mêmes, et on recommence ! Cette fois, la fine équipe du Sentier devra faire face à l’arrivée des grandes surfaces.
Un peu plus fin que le précédent, ce deuxième volet ne perd pas de temps à présenter les personnages et gagne ainsi en rythme. Ajoutons à cela quelques gags sympathiques et une conclusion astucieuse, et nous aurons là un deuxième épisode bien sympathique. Dommage que Gad Elmaleh nous fasse regretter Vincent Elbaz

Verdict : 

 

Blanche-Neige et les sept nains – David Hand – 1937
05/02/2012
Premier long métrage des studios Disney, Blanche-Neige impressionne par la qualité de ses graphismes et de son animation. Le scénario est directement inspiré du conte des frères Grimm et ne s’en écarte que très peu.
On regrettera toutefois un manque de rythme dans la seconde partie du dessin-animé. Pour autant, le film reste joli et regorge de musiques sympathiques et entêtantes. Bref, cette œuvre a encore de beaux jours devant elle et restera un classique du genre.

Verdict : 

 

Pinocchio – Hamilton Luske et Ben Sharpsteen – 1940
05/02/2012
Deuxième long-métrage des studios Disney, c’est du roman de Collodi que sera adapté le scénario. Peut-être parce que réalisé en plein cœur de la seconde guerre mondiale, ce film sera plus sombre que la plupart des films sortis sous le label Disney. Y sont en effet traités les thèmes de l’addiction (tabac, alcool, jeu) et même de l’esclavage.
Pourtant, le film reste poétique, plutôt joli et forcément moral. Peut-être moins abouti que Blanche-Neige, Pinocchio reste un très bon film d’animation.

Verdict : 

L’assaut

L'assaut
Julien Leclercq
2010

Le 24 décembre 1994, quatre terroristes algériens détournent un Airbus A300 transportant plus de 200 passagers. Leur objectif : faire libérer deux membres du Front islamique du salut emprisonnés en France puis faire s’écraser l’avion sur Paris.
Forcés de s’arrêter à Marseille, faute de carburant, ils seront attendus de pied ferme par le GIGN, dont le but sera – si les négociations échouent – de lancer un assaut dans l’avion visant purement et simplement à « neutraliser » les terroristes.

Le réalisateur,  Julien Leclercq, nous présentera alternativement le point de vue des terroristes, du gouvernement français puis de Vincent Elbaz, gendarme héroïque et martyr.

Comme pour marquer la brièveté et la violence des opérations, le film est court et rythmé. Impossible de souffler une seconde tant le rythme est intense et maîtrisé.
La réalisation, bien que perfectible, est d’excellent facture et colle bien au sujet traité.
Bref, malgré quelques défauts et un jeu des acteurs hétéroclite, L’assaut reste un très bon divertissement, mais aussi un témoignage fort d’un événement majeur (ce n’est pas tous les jours que la France se fait remarquer pour ses faits d’arme).

Verdict : 

Tellement proches

Tellement proches
Éric Toledano et Olivier Nakache
2009

Tellement proches conte l’histoire d’une famille « ordinaire » ; c’est-à-dire une famille stéréotypée avec ses problèmes, ses tensions mais aussi ses affections et ses amitiés.
Olivier Nakache et Éric Toledano nous proposent de découvrir trois couples qui se réunissent chaque samedi autour d’un repas.
Vincent Elbaz est le baba cool incapable de canaliser son fils hyperactif tandis que sa femme, Isabelle Carré désespère.
François-Xavier Demaison et Joséphine de Meaux représentent le couple bobo parisien associatifs et humanistes à un point ridicule.
Enfin, Audrey Dana, la petite sœur, qui veut être en couple comme tout le monde, traîne Omar Sy à ce dîner malgré le fait qu’ils ne se connaissent que depuis quelques heures. Pour la jeune fille, l’éphèbe ébène est l’homme de sa vie, alors que pour lui, elle n’est qu’un coup d’un soir.

Tombant tour à tour dans les clichés les plus gros, le film ne parvient jamais à décoller. Pourtant, grâce à quelques acteurs qui parviennent à s’en sortir honorablement et à quelques bons gags, le divertissement fonctionne, et on se laisse porter par les gros fils de cette histoire. Sans être à voir absolument, le film vaut le coup d’œil.

Verdict :