Critiques × 5 – Épisode 10

Cloclo – Florent Emilio Siri – 2012
17/03/2012
Claude François aurait eu 73 ans cette année… pourtant, son succès et sa popularité ne se démentent pas. Tout le monde connait ses chansons, mais peu connaissent l’artiste.
Ce film nous brosse un portrait de l’artiste très réussi, explorant sa jeunesse égyptienne, sa gloire et ses zones d’ombres.
Un bel hommage au chanteur, et surtout, une exceptionnelle performance de Jérémie Renier.

Verdict : 

 

L’oncle Charles – Étienne Chatiliez – 2011
21/03/2012
Étienne Chatiliez a une carrière en dents de scie ; allant du très bon au très mauvais ! L’oncle Charles est entre les deux…
Le film est mauvais, car souffrant d’un scénario bancal voire vide, mais le film est bon, car porté par un duo Alexandra Lamy, Valérie Bonneton aussi efficace qu’hilarant. S’il est loin d’être indispensable d’aller voir cette œuvre au cinéma, elle fera passer une très bonne soirée, un jeudi pluvieux.

Verdict : 

 

Hunger games – Gary Ross – 2012
23/03/2012
Déjà vu des dizaines de fois au cinéma ou dans la littérature, le thème de ce film est parfaitement classique : dans un futur de type 1984, une bande de jeunes doit s’affronter dans un environnement hostile jusqu’à ce qu’il ne reste qu’un seul survivant.
Le scénario sera sans surprise et le jeu édulcoré au possible (grand public oblige). Pire : la prestation de Jennifer Lawrence est absolument navrante. Heureusement, Josh Hutcherson relève un peu le niveau. Reste au final une œuvre grand public divertissante, mais sans originalité.

Verdict : 

 

Les pirates ! Bons à rien, mauvais en tout – Peter Lord – 2012
29/03/2012
Nouveau bébé en pâte à modeler des studios Aardman, ce film sort sur nos écrans sept ans après le très bon Wallace et Gromit : le mystère du lapin-garou. Cette fois, un pirate maladroit va tenter de remporter le prestigieux prix de pirate de l’année.
Très drôle, le film regorge de détails et clins-d’œil tout à fait sympathiques. Pour une fois qu’un film d’animation n’est pas réservé aux plus jeunes ou aux plus décérébrés d’entre nous, ça fait plaisir !

Verdict :

 

Bienvenue parmi nous – Jean Becker – 2011
04/04/2012
Quoi de mieux que ce film et son titre accueillant pour inaugurer le nouvel UGC Confluence ?
Dans ce film, Jean Becker nous conte l’histoire de Patrick Chesnais, artiste peintre vieillissant qui a perdu le goût de vivre. Il quitte alors sa femme et sa maison pour partir sur la pistes d’anciens souvenirs, mais tombe sur une jeune ado en fugue.
Joli film, parfois touchant, avec un bel hommage en filigrane à Isabelle Adjani.

Verdict : 

Critiques × 5 – Épisode 7

Possessions – Éric Guirado – 2012
27/01/2012
Adaptation de l’affaire Flactif, le film nous raconte comment un Ch’ti un peu soupe-au-lait pète les plombs et dézingue son propriétaire ainsi que toute sa famille.
Le fait divers n’est pas des plus passionnants, mais l’interprétation de Julie DepardieuLucien Jean-Baptiste, Alexandra Lamy et surtout de Jérémie Renier vaut le détour.

Verdict : 

 

La vérité si je mens ! – Thomas Gilou – 1997
28/01/2012
Grand classique de la comédie française, ce film nous conte l’histoire de Richard Anconina, un goy (si, si ! quel talent de comédien !) qui tente de percer dans le Sentier.
Malheureusement, le film n’a pas très bien vieilli, et même s’il comporte quelques scènes assez hilarantes, l’ensemble est assez mou.

Verdict : 

 

La vérité si je mens ! 2 – Thomas Gilou – 2000
29/01/2012
On prend les mêmes, et on recommence ! Cette fois, la fine équipe du Sentier devra faire face à l’arrivée des grandes surfaces.
Un peu plus fin que le précédent, ce deuxième volet ne perd pas de temps à présenter les personnages et gagne ainsi en rythme. Ajoutons à cela quelques gags sympathiques et une conclusion astucieuse, et nous aurons là un deuxième épisode bien sympathique. Dommage que Gad Elmaleh nous fasse regretter Vincent Elbaz

Verdict : 

 

Blanche-Neige et les sept nains – David Hand – 1937
05/02/2012
Premier long métrage des studios Disney, Blanche-Neige impressionne par la qualité de ses graphismes et de son animation. Le scénario est directement inspiré du conte des frères Grimm et ne s’en écarte que très peu.
On regrettera toutefois un manque de rythme dans la seconde partie du dessin-animé. Pour autant, le film reste joli et regorge de musiques sympathiques et entêtantes. Bref, cette œuvre a encore de beaux jours devant elle et restera un classique du genre.

Verdict : 

 

Pinocchio – Hamilton Luske et Ben Sharpsteen – 1940
05/02/2012
Deuxième long-métrage des studios Disney, c’est du roman de Collodi que sera adapté le scénario. Peut-être parce que réalisé en plein cœur de la seconde guerre mondiale, ce film sera plus sombre que la plupart des films sortis sous le label Disney. Y sont en effet traités les thèmes de l’addiction (tabac, alcool, jeu) et même de l’esclavage.
Pourtant, le film reste poétique, plutôt joli et forcément moral. Peut-être moins abouti que Blanche-Neige, Pinocchio reste un très bon film d’animation.

Verdict : 

Les aventures de Philibert, capitaine puceau

Les aventures de Philibert, capitaine puceau
Sylvain Fusée
2010

Rares sont les parodies en France, et encore plus rares sont celles qui méritent d’être vues.
Philibert en est.

Évidemment, prendre ce film au premier degré (comme une simple comédie, hein ! pas comme une film de cape et d’épée) ne permettra pas de l’apprécier à sa juste valeur, car d’un point de vue purement objectif, c’est une comédie assez classique, bien qu’honnête et sympathique.
La force du film vient bien sûr du côté parodique où les codes du genre sont détournées avec efficacité.
Théâtral à outrance, toujours impeccablement coiffé et toujours d’une prestance majestueuse, Jérémie Renier fait le film à lui seul, interprétant son personnage avec force conviction.
Malheureusement, on ne peut en dire autant d’Alexandre Astier et de Manu Payet qui font ici office de faire-valoir.

Qu’importe ! Ce film est celui de Philibert. Les amateurs d’humour décalé et de parodie, nostalgiques de La cité de la peur, seront conquis par ce premier film sans prétention.

Verdict : 

Potiche

Potiche
François Ozon
2010

Neuf ans après Huit femmes, François Ozon retrouve Catherine Deneuve pour une nouvelle adaptation de pièce de théâtre. Cette fois, il s’agit de l’histoire du PDG d’une fabrique de parapluies, Fabrice Luchini, qui dirige avec fermeté son usine, sa femme et ses deux grands enfants ; mais lorsqu’il apprend que son fils, Jérémie Renier, arrête sciences-po, que sa fille, Judith Godrèche, risque de se séparer de son mari, et surtout que les ouvriers de son usine se mettent en grève, l’homme fait une attaque. Devant se reposer, il lègue le contrôle de l’entreprise à sa femme qui tenait jusqu’à cette année 1977 le rôle de potiche.

Catherine Deneuve et François Ozon à l'avant-première du film

Évidemment, le film permet de dénoncer les tapisseries des années 70, l’antiféminisme latent mais aussi d’évoquer les profondes mutations qu’a connu le monde ouvrier avec le passage aux 40 heures,  le 13e mois et la 5e semaine de vacances. Mais au-delà de ces thèmes de société, c’est surtout la caricature qui amuse François Ozon, n’hésitant pas à truffer les le discours de Fabrice Luchini de petits mots de Sarkozy ou à grimer Gérard Depardieu en Bernard Thibault.

Les personnages sont caricaturaux et théâtraux, donc, (à ce propos, mention spéciale à Karin Viard en secrétaire lubrique et à Sergi Lopez en routier)  mais c’est là la patte d’Ozon. Les amateurs du réalisateur se régaleront avec cette comédie légère et militante.
Évidemment, les aficionados des Monty Python pourront repasser.

Verdict :